La programmation s’articule sur 2 jours de festival :

Vendredi 7 juin et Samedi 8 juin 2024

Sont ainsi proposées par jour, 3 têtes d’affiche sur la « grande scène » dont un artiste « headliner ». La programmation se veut éclectique et pour tous !

Toutefois, c’est une thématique « Rock » qui a été choisie sur cette troisième édition qui s’adresse à un large public. Ce festival permet de proposer des plateaux actuels avec des cœurs de cibles de publics jeunes, moins jeunes, et finalement toutes générations si l’on vient en famille !

Dans le cadre d’une collaboration avec le Conseil Départemental du Cantal et de son réseau de musiques actuelles, deux premières parties joueront sur la grande scène. C’est une première et ainsi l’occasion de laisser une place à la scène locale sur le Festival AURILLAC EN SCENE. C’est ainsi que se déroulera la première édition des TREMPLINS CANTAL EN SCENE.

VENDREDI 7 JUIN 2024

SHAKA PONK

Le 8ème album de Shaka Ponk n’a pas de titre. Il se contente des initiales S.P. entrelacées en un symbole un peu ésotérique. Et d’une photo de pochette qui en résume l’esprit : radical, offensif, sans concession, non négociable. Un titre n’aurait rien ajouté, plutôt dilué. Ce disque refuse l’artifice, refuse de jouer le jeu des convenances, des connivences et des routines du divertissement. Ce sont dix chansons pour rompre le statu quo et redonner au rock son insolence, sa colère, sa liberté. Il a été écrit dans un moment particulier où tout est remis en question, où consommer, s’informer, s’exprimer, être gouverné, aimer et vivre sont reconsidérés à l’aune des crises multiples qui bouleversent notre quotidien. Ce n’est ni un manifeste, ni un pamphlet, pas même un bras d’honneur. C’est une réaction de survie. Voilà dix chansons qui se rebiffent, choisissent l’électrochoc à l’anesthésie, crient au scandale, hurlent à la vie, à la liberté et à l’espérance.

 

Shaka Ponk ne veut surtout pas être l’orchestre du Titanic qui continuait à jouer des airs lénifiants alors que le bateau sombrait. Il ne veut être ni complice du naufrage, ni indifférent à son inéluctabilité. Il n’entend pas se réfugier dans une quelconque dystopie pour tempérer son angoisse. Inutile de l’anticiper, le désastre est déjà là. Il est climatique, il est sanitaire, culturel, économique, démocratique et surtout humain. Il asphyxie, inonde, brûle, confine, pousse des milliers de gens dans la pauvreté et d’autres à risquer leurs vies sur des radeaux de fortune. « Le déni dans lequel on vit est l’une des raisons pour lesquelles on a fait Shaka Ponk au début explique Frah. Tout est fait pour ne rien remettre en question, pour ne pas penser. Quand la pandémie est arrivée il y a eu une cassure, une division, une perte de sens, une hystérie collective et médiatique. Le covid a ajouté une couche au mille feuilles des aberrations humaines. Ça nous a amené dans un endroit que l’on ne connaissait pas. On s’est retrouvé à ne plus parler que de ça. On n’écrivait plus de chanson, on ne faisait plus de musique, plus de vidéo, plus de scénographies. On est resté comme ça, sévèrement ébranlé, à discuter en boucle du fonctionnement de la société dans laquelle on vit et du déni qui l’autorise à s’effondrer chaque jour un peu plus. »

 

Comme l’écrit l’astrophysicien Aurélien Barreau dans un long texte accompagnant l’album : « la fin du monde pourrait n’être pas si triste. » C’est là tout l’inestimable paradoxe de cet album, et peut être du rock en tant qu’idiome privilégié de l’extrême, que de savoir s’énivrer du mal être, de tirer de la peur, de la douleur et de l’humiliation, un retour à des valeurs essentielles. C’est aussi de pouvoir faire de la colère, celle dont s’enflamment D’Essence, Alegria, 13 000 Heures ou Tout le Monde Danse, le ciment d’une fraternité.

 

Avec les succès que l’on sait : My Name Is Stain, Let’s Bang, Palabra Mi Amor,Picky, les albums The Geeks and The Jerkin’Socks en 2011, The White et The Black Pixel Ape en 2014, The Evol trois ans plus tard. Mais aussi les centaines de concerts accompagnés de leur vertigineuse pyrotechnie digitale qui ont fidélisés partout en Europe des milliers de fans de 7 à 77 ans.

 

C’est bien ce même alliage d’humanité et d’énergie qui répond encore aujourd’hui présent. Pourtant si c’est la même musique, haletante, renversante, que l’on entend, le degré d’urgence s’est accru, les idéaux ont mûri, les priorités ont changé. Bien que cet album soit le dernier, que la tournée The Lask Fucked Up Tour soit celle des adieux, Shaka Ponk ne rend pas les armes pour autant. Il entend les utiliser autrement, sur d’autres terrains que celui du spectacle.

 

« Au départ Shaka Ponk était un projet sans prétention auquel le public a donné toute son ampleur. Une parenthèse artistique décalée au milieu d’une société, sérieusement « dysfonctionnelle », fondée sur la consommation, l’exploitation des ressources de la planète sans jamais la nourrir en retour. Grâce au public, Shaka Ponk est devenu notre vie, et cette vie nous a nourri. Nous voulons maintenant la nourrir en retour.»

 

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VENDREDI 7 JUIN 2024

JULIEN GRANEL

Deux ans après son premier EP Bagarre Bagarre, Julien Granel signe avec brio la bande son de l’été et poursuit son odyssée chromatique avec Cooleur, son premier album solaire et envoûtant. Tandis que bruissent les premiers accords de Cooleur, des souvenirs épars d’euphorie juvénile, de fêtes foraines et de bubble gum reviennent en mémoire. Avec ses mélodies orchestrales, ses accents pop et funky et ses collaborations explosives, Cooleur apparaît comme une ode à la joie chromatique et viendra assurément faire secouer la tête des cool kids. Pour son retour en fanfare, Julien s’est entouré de Pedro Winter, le patron du label Ed Banger, du duo Montréalais Chromeo et de Jean Charles de Castelbajac.

 

Julien Granel n’en est pas à son premier coup d’essai en matière de pop subtile et contagieuse. Depuis sa découverte fondatrice de Mika à l’adolescence, il n’a eu de cesse d’étoffer un wonderland baroque et chatoyant, alliant le cool et la couleur - et dont Cooleur est le formidable aboutissement. Premier prix du conservatoire, Julien Granel a une épiphanie harmonique lors d’un éveil musical. A 12 ans, il supplie ses parents de lui acheter « Life in Cartoon Motion » de Mika, un album qui l’éblouit autant par ce qu’il voit que par ce qu’il entend. Grâce à Mika, que les journalistes comparent à Freddy Mercury, Julien s’éprend de Queen, puis plus tard de David Bowie, Elton John, et Prince, avant de se prendre en pleine face l’explosion psychédélique des Beatles et de Jamiroquai. Résolu à embrasser cette British pop orchestrale et entêtante, Julien intègre le Conservatoire où il fait ses gammes pendant quatorze ans. A ses heures perdues, il s’initie aux musiques électroniques sur un ordinateur portable familial et se produit les week-ends avec un groupe électro-rock dans de petits bars de la région des Landes.

 

Sa rencontre avec son manager met un sérieux coup d’accélérateur à un parcours sans faute. Une fois son diplôme du conservatoire en poche et après un détour express en fac de musicologie à Bordeaux, ils vont toquer à la porte de Cinq7, son label, qui décide de signer Julien séance tenante. Lors d’un concert à Bordeaux, la carrière de Julien prend un tournant décisif. Ce soir-là, il se produit aux côtés d’Angèle. La chanteuse Belge est d’emblée séduite et lui propose de l’accompagner dans une tournée des Zéniths de près de 40 dates. Pendant deux ans, Julien Granel rode à ses côtés des mélodies en première partie de spectacle et parfait une performance scénique magnétique et détonante. Entre les concerts, Julien donne naissance à deux singles et un EP remarqués : « Défait » (2019), « Danse Encore » (2019) et « Bagarre Bagarre » (2020).

 

Le créateur de souliers Christian Louboutin tombe sous le charme de cet univers déluré et met Julien au défi de concevoir la bande-son de sa campagne Printemps-été 2022 pour le monde. Ce sera « Mirage », un titre explosif agrémenté d’un clip en réalité augmentée phénoménal. Grisé par la capacité de Julien à orchestrer une symbiose parfaite entre la couleur et l’univers de l’enfance, Jean-Charles de Castelbajac, autre enfant terrible des années Palace, sacre Julien « chevalier de l’arc en ciel » avant de lui confier l’habillage de son exposition-atelier « Le peuple de demain ». Dans la foulée, Julien signe avec Léna Situations le tube électrisant « A la folie », sur lequel la YouTubeuse vient poser sa voix.

 

Pour son premier long-format, Julien a délaissé le home-studio pour investir le mythique studio Motorbass où il concocte avec l’aide de son fidèle producteur Julien Galner, ancien du groupe Château Marmont, un album beaucoup plus organique et acoustique que les projets précédents, et où se mêlent un orchestre de cuivres et des cordes, les riffs d’Ulysse Cottin, le guitariste des Papooz, la section rythmique léchée de Bastien, le batteur du groupe Catastrophe, et le grain si singulier des synthés vintage et des vieux magnétos à bande.

 

A travers cet album délibérément cool, truffé de groove irrésistibles, de jam brûlantes et de pépites feel- good, Julien Granel nous déroule le tapis rouge pour un été supa dupa cool.

 

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VENDREDI 7 JUIN 2024

SANTA

Charismatique chanteuse de Hyphen Hyphen, Santa revient avec le nouvel album de ce groupe lauréat, en 2016, de la Victoire récompensant la révélation scène de l’année. Mais c’est avec un fulgurant premier EP à son nom, « 999 », entièrement en français, qu’elle exprime une facette artistique qu’elle n’a jamais dévoilée auparavant. Cet EP augure superbement de l’album de Santa prévu pour la suite…

 

Point important pour elle, cet opus a reçu l’assentiment, et même les encouragements, de Line et Adam, ses acolytes de Hyphen Hyphen. Dans cet EP de cinq titres qui sortira le 9 septembre, nous découvrons une « néo-variété » à la riche palette, qui, avec autant de sens que de sensibilité, nous bringuebale entre odes à l’amour, exhortations à l’émancipation et hymnes à la joie. « Je veux habiller mes chansons d’une variété nouvelle, que je nomme néo-variété, souligne-t- elle. En tant que productrice, j’ai envie de peaufiner une signature, qui conjugue de grandes mélodies, avec un vrai travail sur le son ». Son univers singulier se déploie sans limites (sauf celle d’une pudeur assumée), des abysses du spleen jusqu’aux flots tempétueux de l’indignation, mais, surtout, pour s’élever vers les altitudes les plus radieuses de l’espoir, et célébrer les vertus de l’utopie.

 

Une positivité qu’elle cultive, en dépit des tribulations qui agitent la planète. « Je chante pour ceux qui restent, pour la mémoire perdue / J’écris une chanson détresse avec vue / J’écris une chanson promesse en veux-tu ? », demande-t-elle, de sa voix colombe qui nous emporte sur ses ailes, dans Où va le temps qui s’en va. Un piano et des brassées de cordes ouvrent, crescendo, l’espace, toujours plus vaste, toujours plus haut. Puis, éperonnés par la batterie, ils irisent le chant de moirures stellaires.

 

S’appeler Santa, anagramme de Satan, c’est, non sans espièglerie, faire la nique à l’infortune et aux esprits diaboliques. « C’est choisir son camp, confie-t-elle. Pour moi, la dualité des choses est à sonder assidûment. Car la réalité est beaucoup plus complexe qu’on veut trop souvent nous le faire croire à travers des schémas préétablis. Au-delà des déchirements, j’ai veillé à ne pas basculer dans une discordance négative, et tenté de twister mes drames personnels en feux de joie ».

 

Si l’interprète, multi-instrumentiste, autrice et compositrice recourt parfois à l’uppercut, c’est pour mieux revenir à l’épicentre de son âme et de son art : l’amour. Ce qu’illustre magnifiquement le premier single, dont le clip a été acclamé dès sa sortie, le 25 mars : PopCorn Salé, grande déclaration d’amour adressée, dans le vacarme contemporain, à la bien-aimée, au gré d’un piano- voix dépouillé, dense. « Je t’emmène loin regarder le monde s’écrouler / Y’aura du popcorn salé / Y’aura un nouveau monde à nos pieds (...) / J’éteindrai le chaos, tu seras ma femme ». Elle explique : « J’ai envie de me raccrocher à quelque chose de pur – l’amour – plutôt qu’à ces sentiments très terriens, ces ambivalences qui nous habitent toutes et tous. Ce chaos, je l’ai senti dès mon plus jeune âge, que ce soit au niveau « micro » – ma vie – ou au niveau « macro » – les séismes que subit le monde. Dans mes textes, j’essaie de proposer une double lecture qui permette de relier l’intime et l’universel ». Le feu brasille en sa voix, les mots semblent directement jaillis de ses entrailles... 999 exsude un sentiment d’urgence. Et Santa, de préciser : « J’ai écrit d’un trait la plupart des chansons, elles me sont advenues comme une nécessité absolue ».

 

Pour la première fois, elle a conçu un album intégralement en français. Une façon de se délivrer de la pudeur qui se niche en elle. « J’ai grandi à Nice. Ma mère étant américaine, nous écoutions énormément de musique anglo-saxonne à la maison. C’est naturellement que j’ai chanté en anglais au sein de Hyphen Hyphen. Ecrire en français m’a permis de prendre du recul, de m’autoriser à me livrer davantage ». 999, c’est Santa, cent pour cent. On découvre les multiples cordes qu’elle possède à l’arc de son talent. Elle, qui compte déjà, parmi ses diverses pratiques, la cuisine, le dessin, le judo, le tennis et l’haltérophilie, nous en révèle d’autres ici : elle a écrit, composé, enregistré, produit et réalisé 999. Et, hormis les parties de batterie ajoutées par Zoé Hochberg, elle officie à tous les instruments, voix, piano, guitare, basse, synthétiseurs, machines, programmation des cordes et des beats, etc. Dans la noble lignée d’une Véronique Sanson, on perçoit, chez Santa, le judicieux découpage de son phrasé, la ductilité de son flow, bref, cette manière de dispenser à la langue française, sans jamais la violenter, quelque chose de la rondeur qui fait l’élasticité de l’anglais, plébiscité dans le rock et dans nombre de genres musicaux. Plaisir de savourer son travail sur la langue française...

 

L’amour toujours, passionnément, à la folie, avec le titre pop Paris en août. Là encore, des trouvailles lexicales. « Celle qu’on quitte et qui doute / Celle qu’on aime quitte que coûte / J’ai vu Paris sans elle (...) ». Sa guitare électrique galvanisante s’accroche à nos grolles, pour nous entraîner sur la piste de danse, irrésistiblement. « Dans cette chanson, j’affi rme que la vie est plus belle à deux, que ce soit avec quelqu’un d’autre ou avec soi- même. J’appuie sur les paradoxes, les défi s à relever, danser sur la tristesse, danser sur la mort, danser avec nos fantômes, apprendre l’absence. La musique est un joli vecteur qui rend palpable l’impalpable » Pour ce qui est de la clarté mélodique, de l’élégance harmonique et de ce ton qui semble léger mais qui cache des fêlures, on pense à Michel Berger, notamment dans Réveil, qui décrit les matins brouillés de grisaille et de chagrin. « J’ai pas envie de repartir à zéro / De repanser la douleur / J’ai pas envie de repartir à zéro / Dans les tic-tac du malheur », chante l’intranquille... « Réveil date du moment où je me suis de nouveau penchée sur la chanson française des années 1980. J’aime, chez Mylène Farmer, cette sorte d’ingénuité qui a un côté très catchy. Réveil recèle une naïveté voulue. Le café spleen du matin, l’arôme des regrets devant la journée qui se profi le, la sensation de tristesse que l’on a quelquefois sans forcément savoir pourquoi... » Dans le subtil sillage musical d’une Mylène Farmer, il y a, dans Réveil, cette substance sonore atmosphérique, cette ouate onirique, nous embarquant à bord d’un vaisseau spécial, là où, même pour quelques minutes trop brèves, triomphent nos amours et nos rêves.

 

Elle est belle, mais ne se tait pas. « Qui a le droit ? », une interrogation répétée à l’envi, une anaphore qui frappe fort. « Qui a le droit / De me montrer du doigt / Il n’y a rien de manqué / Dans le garçon en moi / Qui a le droit / D’oublier ses rêves (...) », entend-on, dès les premiers vers d’un saisissant manifeste qui dénonce toute forme d’injustice, d’exclusion, de stigmatisation (la ballade Qui a le droit, le deuxième single). Un poignant cri d’alerte posté sur Internet en avril, entre les deux tours de l’élection présidentielle. Une foudroyante leçon de conscience et de bienveillance, d’humanité pétrie d’humilité.

 

Son verbe ne se dépoitraille pas, préférant puiser à la puissance retenue de la suggestion. « L’écriture de chaque phrase de Qui a le droit est née de la volonté de comprendre des réalités qui m’ont dépassées, avec un dessein qui me préoccupe : aller du personnel à l’universel. L’expression ‘’garçon manqué’’ renvoie à la théorie du genre, dont on nous bourre le crâne dès l’enfance, comme bien d’autres injonctions sociales. Ce titre, dans lequel j’aborde plusieurs sujets de société, appelle autant au questionnement qu’à l’empathie. Dans la vie et à travers mon art, je cherche avant tout le sensible, le sincère, le beau. » Après une sobre introduction en piano-voix, s’élève peu à peu une supplique, sur des cordes symphoniques, des cuivres solennels, une cloche qui sonne le cœur battant de l’instant, une somptueuse cathédrale sonique, avant que n’explose, en apothéose finale, le chant glorieux de Santa.

 

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VENDREDI 7 JUIN 2024

cybele le buis

1ère partie

Cybèle Le Buis aime les histoires et c’est avec sa contrebasse qu’elle nous les raconte. Elle aime les contrastes, elle aime quand c’est sauvage et aussi quand le temps s’arrête.

 

Entre chansons mélancoliques suspendues, intimité du piano-voix ou folk moderne plus rythmée, sa voix douce et puissante dévoile toute sa sensibilité et son charisme.

 

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SAMEDI 8 JUIN 2024

LOUISE ATTAQUE

Le groupe Louise Attaque est le détenteur d'un record rare pour un groupe de rock français alors inconnu : celui d'avoir vendu trois millions d'exemplaires de son premier album éponyme paru en 1997.

 

Formé trois ans auparavant par Gaëtan Roussel (guitare, chant), Robin Feix (basse), Alexandre Margraff (batterie) et Arnaud Samuel (violon), le quatuor prolonge ce succès initial le temps d'un deuxième album, Comme on a dit (2000), puis se scinde en deux formations : Tarmac et Ali Dragon.

 

En 2005, Louise Attaque fête ses retrouvailles par la sortie d'À plus tard crocodile et d'une grande tournée, de l'Asie à l'Amérique du Sud. En 2015, Louise Attaque enregistre en trio l’album Anomalie publié l’année suivante. Avril 2022, le groupe fête les 25 ans du premier album qui est réédité en version augmentée et en Dolby Atmos, puis rentre en studio dans la foulée. Le 4 novembre 2022, sort Planète Terre, le 5ème album de Louise Attaque. 

 

Après une tournée triomphante l’année dernière, Louise Attaque reprendra la route en 2024 pour faire mordre la poussière au temps qui passe.

 

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SAMEDI 8 JUIN 2024

SELAH SUE

A 32 ans, Selah Sue fait partie des piliers de la scène belge actuelle. Son troisième album studio Persona marque un renouveau artistique, tout en proposant une constante : la voix si caractéristique de Selah Sue, à la fois gorgée de soul chaleureuse et traversée de fêlures blues. A lui seul, ce timbre solaire contient toutes les personnalités de la chanteuse, à commencer par son optimisme, son énergie explosive et ses montées de fièvre capables de galvaniser des foules entières, mais aussi sa maturité, sa pudeur, ses fêlures intimes, son charme envoûtant. En suivant la fameuse devise de Socrate, «Connais-toi toi-même», Selah Sue trouve son équilibre et continue d’avancer, d’un pas plus assuré et plus serein, vers la lumière.

 

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SAMEDI 8 JUIN 2024

MENTISSA

« Comment on s’écrit quand on a la vingtaine ? Comment on s’décrit quand on s’connaît à peine ? », se questionne-t-elle en ouverture d’album. La jeune fille n’est pourtant pas du genre à se draper dans le mystère ou cultiver le secret. De toute façon, La vingtaine et ses onze chansons restent le meilleur moyen pour débusquer des vérités sur elle et permettre par la même occasion une identification caressante tant le disque dessine presque essentiellement un autoportrait. Se brancher au quotidien sur la fréquence Mentissa, c’est l’assurance d’être en présence de quelqu’un à la vivacité pétaradante, à la spontanéité salvatrice, au verbe volubile et au capital sympathie instantané. Une sacrée nature, comme on en croise rarement, déterminée à un envol artistique dès l’enfance. Elle grandit dans la banlieue bruxelloise, dévore Disney Channel, danse beaucoup, s’imagine cheerleader jusqu’à ce qu’elle tombe sur la série Glee à l’âge de douze ans. Une révélation. La chambre comme premier refuge pour chanter, la mère comme première spectatrice clairvoyante. Trois ans plus tard, elle participe à The Voice Kids Belgique et ramène la coupe à la maison.

 

Eprise du hasard, Mentissa ne se contente pas de l’accueillir, mais le réclame. D’abord un refus catégorique lorsqu’une casteuse lui propose de figurer dans la version française adulte du même télé- crochet. La suite, on la connaît : une place décrochée en finale lors de l’édition 2021 et une connexion lumineuse avec Vianney, son coach si impliqué dans son aventure. Tout se noue avec une fluidité confondante entre eux, en proie avec des affinités immédiates, un alignement intime, un état d’esprit similaire et inhérent à la passion. Il la prend sous son aile, enregistre avec elle une reprise d’Axelle Red (Parce que c’est toi sur la réédition de l’album N’attendons pas). Et dégaine sans qu’elle le sache Et Bam, offrande écrite sur-mesure. Cette chanson-là, Mentissa l’interprétera sur toutes les dates de la tournée des Zénith de Vianney et sur la scène de l’Accor Hotel Arena. Directement le grand saut devant un public de masse et déjà une aisance confondante. Cette chanson-là, vibrante et à l’intensité crescendo, personnelle et effet miroir de sa trajectoire, est une vraie mise en orbite pour la chanteuse belge de vingt-trois ans (trente millions de streams).

 

Au sommet de son panthéon trône l’incontournable Adele suivi pêle-mêle de Ed Sheeran, Anne-Marie ou Olivia Rodrigo. Ce son de pop anglaise, elle désire l’injecter à son album, le faire entrer en collision avec la variété française. Deux séances de travail sont planifiées à Londres où elle collabore notamment avec Eg White, musicien-producteur au CV à faire pâlir le jour (Adele, Sam Smith, Céline Dion, Kylie Minogue...) et Blair Mackichan (The Greatest de Sia, Ma philosophie d’Amel Bent). La deuxième session s’avère même déterminante puisque là-bas Mentissa fait sauter les verrous de sa crainte à écrire en français. Celle qui s’avère aussi compositrice et dit « trifouiller » à la guitare ne sera pas qu’interprète des mots de Joseph Kamel, Vincha, Laurent Lamarca et Vianney. Du souffle, du panache, de la délicatesse. Mentissa joue de la bascule entre les grandes envolées orchestrales et les ballades crève-cœur.

 

Toujours animée d’une force libératrice et de cette voix puissante, intime, éclairée, capable de rendre intelligibles les plus fines nuances. Elle convoque ici ses interrogations, ses repères, ses liens, ses peurs. Frontale et déchirante lorsqu’elle s’attaque dans Balance au complexe du poids et aux jugements coupables (Toi qui sais que je m’affame/Pour un chiffre à deux larmes/Qui n’est jamais comme il faut/D’en bas tu me regardes...). Lucide et dopée par une rythmique pop-soul lorsqu’elle dresse le constat d’une société pressée carburant à l’urgence et au zapping (Attendez-moi). Tendresse diffuse lors de cette adresse à ses deux frères qui prend l’allure d’une comptine (Petit prince). Ou ce cœur qui ne va cesser d’osciller entre ses deux villes d’attache (Paris-Bruxelles), titre qu’on pourrait considérer comme un prolongement d’Et Bam. Il y a encore cette naissance d’une idylle projetée dans l’avenir (Premier janvier), ce rapport à la simplicité et aux petites choses ordinaires (Exceptionnel), cette invitation au lâcher-prise mental (Le bruit du silence) ainsi que deux morceaux davantage détachés d’elle concernant l’incompatibilité d’humeur dans un couple (Prends-moi la tête et sa mélodie galopante) et le mordant d’une femme trompée (Mamma mia, chanson fougueuse à souhait et signée Vianney). A la manière d’une profession de foi, elle clame dans le refrain de La Vingtaine : « Faut qu’je vive encore ». Qu’elle sache aussi qu’elle a déjà de solides atouts dans son escarcelle pour traverser sereinement l’existence.

 

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SAMEDI 8 JUIN

odwad

1ère partie

ODWAD, est le plus anglais des Cantaliens ! Installé depuis quelques années à Pierrefort, il a repris la musique tout seul chez lui dans sa campagne pierrefortaise. ODWAD c’est un condensé de culture anglaise qui fait du bien au corps et aux oreilles :

« ... Sautant entre les genres et s’attaquant à différentes influences, le son d’ODWAD est une mosaïque ludique et décalée de diverses traditions cultivées à Londres. Un mélange de funk, d’altpop, de new wave et parfois de art-rock ». (MOOF, Royaume-Uni).

 

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VENDREDI 7 JUIN

SAMEDI 8 JUIN 2024

RIVO

RIVO est un DJ & Producteur français de 22 ans, originaire de Brive-la-Gaillarde. Autodidacte et passionné de musique électronique, il commence à composer ses propres morceaux dès l’âge de 15 ans depuis sa chambre.

 

En 2016 et en pleine évolution, une collaboration avec l’artiste Tribe Dive donne lieu à la création de « Someone New », titre signé sur le label The Bearded Man, une division d’Armada Records, maison de disque fondée entre autres par Armin Van Buuren (élu 5 fois meilleur DJ au monde entre 2007 et 2012). Un an plus tard, RIVO sort le titre « Wanna Know You (feat. Sugar Kawar) » sur le label Warner Music avec LoaX, un talentueux producteur suédois. En 2019, RIVO édite « Good Life » sur le label One Seven Music / Discowax, une division de Sony Danemark. Le titre est alors écouté des millions de fois sur Spotify, et donne naissance à un premier clip publié réalisé par Lucas Bosc.

 

Malgré son jeune âge, RIVO a déjà eu l’opportunité de pouvoir se produire sur des festivals français reconnus tels que l’Elektric Festival, le E-Wax Festival ou encore le Brive Festival. Dans le même temps, il effectue sa première tournée internationale en Asie en Octobre 2019. En 2020, RIVO sort un remix du titre « Lucky Together » pour le producteur français Stone Van Brooken, sur le label Warner France. Puis dans la continuité de ce projet et malgré la crise sanitaire, RIVO édite un nouveau morceau estival intitulé « Let It Go » sur le label suédois LoudKult, afin de partager un peu de bonheur et d’ondes positives à ses fans.

 

En octobre 2020, il publie un remix officiel de «BornAloneDieAlone», un single de l’artiste américaine Madalen Duke, et musique du célèbre film Netflix «The Old Guard» avec Charlize Theron.

 

L’année 2022 est signe de renouveau pour Rivo puisqu’il signe avec le label Wagram Music International. Le jeune artiste se produit sur le mainstage du Brive Festival et de l’Electrik Park. La même année, il sort un le single ‘Fall in Love’ (feat. Arpad & Thomas Sykes) et atteint le charts en Turquie, le titre sera joué par une quarantaine de radios internationales.

 

Déjà adoubé par DJ Mag et Aficia, RIVO est annoncé au Brive Festival 2023. Il est en phase avec sa génération, notamment grâce au réseau social Tik Tok où il réunit quelques centaines de milliers de vues sur ses vidéos et des millions d’écoutes sur les plateformes de streaming. Producteur accompli, en pleine ascendance, il annonce la sortie d’un EP au printemps 2023 avec un single ‘Break You Down’ feat Scarlett.

 

En juillet 2023, Rivo performe sur la scène Redbull au Garorock, le même jour que Fred Again. Durant toute la durée du Lovely Brive Festival, élu meilleur Festival Français de Musiques Actuelles en 2022, il performe en qualité de DJ résident, puis il se produit à Marseille pour un plateau Fun Radio à l’occasion de la fête de musique...

 

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